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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 00:03

 

Contre toutes les idées reçues ou les ignorances, la chimie est seule juge de la pollution

 

Une fosse septique ou tout autre installation d'assainissement individuel et même collectif ( par lagunage ou standard ) est un bac de décantation pour les substances solides donc non dissoutes dans l'eau.

 

Ces substances solides seront dégradées soit en substances solides ou gazeuses soit (ou et) en substances solubles, dans un temps plus ou moins long dépendant de l'oxygénation du système d'assainissement.

 

Les substances dissoutes retournent directement dans la nature, dans un cours d'eau pour l'assainissement collectif ou dans le sol pour l'assainissement individuel. C'est un concentré de tous nos produits chimiques de synthèse que nous utilisons, des produits de lavage aux médicaments sans oublier les produits chimiques contenus dans notre alimentation.

  

traitement-biologique-naturel.PNG

 

L'oxygénation peut être soit naturelle dans les fosses septiques ou les lagunages, soit forcées dans les stations d'épuration ( ou mini-stations ) lorsque le débit d'entrée est trop important pour que la dégradation soit suffisante.

 

Rappelons que ce sont des bactéries qui dégradent nos déchets ( comme certaines présentes dans notre corps ) et qui ont besoin de plus ou moins d'oxygène pour survivre et se reproduire.

 

 

fosse-septique-coupe-01.PNG

 

La pollution, la vraie et la seule pour notre environnement, est celle de milliers de molécules chimiques de synthèse. Les substances " nitratées, phophatées ou carbonées ", déchets de notre alimentation, ne sont " dangereuses " que par excès, en fortes concentrations.

 

Les substances dissoutes dans les systèmes d'assainissement se retrouvent TOUTES dans le sol ou la rivière, en quelques heures ou quelques jours suivant l'installation.

 

De plus, si les vidanges de fosses septiques sont épandues sur des terres agricoles, il est scientifiquement impossible de prouver qu'une installation individuelle pollue chimiquement, dans le respect actuel de la législation. Vider sa fosse septique n'a qu'un seul but : ne pas boucher les canalisations d'évacuation des eaux.

 

La pollution n'est que relative, souvent limitée à un esthétisme.

 

_______________________



Qu'est-ce qu'un lagunage ?



C'est l'épandage collectif à l'air libre de nos déchets, c'est légal voire même conseillé. C'est un infection pour les proches voisins. Mais c'est interdit individuellement, même si vous n'avez pas de proches voisins.

 

... etc.

 

 

L'assainissement collectif standard  

 

 

step-standard-biologique-1.PNG 

Ces eaux clarifiées ne sont pas propres,

elles ne sont donc pas potables.

 

Elles sont fortement polluées.

 

Polichinelle.PNG

Chut ! C'est mon secret.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 00:01

Pour ceux qui ne connaissent pas cette vidéo "culte" d'igepac,

la gestion d'un lagunage par un Syndicat

d'une quarantaine d'élus via la SAUR.

 

Ces mêmes élus sont chargés du SPANC !!!

 

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 00:06

22200-guingamp.PNG

 

40 ans et plus que la pollution agricole est acceptée par les élus, pour des bonnes raisons. Il n’aura pas fallu plus de 6 mois pour culpabiliser et menacer des particuliers dont la pollution globale doit être infime et doit peut-être même respecter la réglementation en DCO et autres mesures.

 

Les assainissements collectifs de la communauté doivent rejeter dans la nature l’équivalent de quelques milliers d’habitants sans assainissement ( En moyenne 10 % du nombre d’habitants collectés aux réseaux ! ).

 

 

Pour donner des leçons à leurs concitoyens, nos élus doivent être irréprochables et exemplaires. Certes, il faut diminuer la pollution, mais le financement doit être collectif et se programmer dans la durée. En attendant, n’acceptons pas de payer parce que c’est la mode mais laissons le droit à certains de nos concitoyens de suivre la mode.

 

Cette remarque est valable sur tout notre territoire.

 

Le Spanc, le Service public d'assainissement non collectif (fosses septiques) de Guingamp, fait de l’excès de zèle, … une pandémie nationale

( Ce SPANC a été créé en 2006, sur la base d’une redevance annuelle de 25 €. )

 

Un article du Télégramme du 31 janvier 2011

 

150 foyers dont l'installation est classée « non acceptable » ont reçu un courrier fin novembre leur demandant de régulariser leur situation dans un délai de six mois.

 

Pourquoi eux ?

 

« C'est au p'tit bonheur la chance, pour voir comment on réagit ? Des ballons d'essai en quelque sorte », s'interroge Bernard Scolan, habitant du hameau de Kerroniou en Ploumagoar. Avec sa femme, Viviane, il fait partie des 150 foyers, sur près de 1.000 installations d'assainissement classées « non acceptables » ou « acceptables sous réserves », sur le territoire de Guingamp Communauté, qui ont reçu un courrier daté de novembre2010, leur priant de réaliser les travaux de mise en conformité dans un délai de six mois.

 

Travaux à réaliser sous six mois

 

« À défaut, nous n'aurons d'autre alternative que d'engager le recours à des procédures plus contraignantes », précise ce courrier du Service public d'assainissement non collectif (Spanc), signé du président de la communauté de communes, Aimé Dagorn, et du maire de la commune concernée, Bernard Hamon, également vice-président de la commission eau et assainissement.

 

Selon la technicienne du Spanc, Claire Jaffrès, il s'agirait des « situations les plus urgentes », « celles qui présentent un rejet superficiel d'eaux usées non traitées ». « 15% de ces installations jugées les plus défectueuses posent un problème de salubrité publique. Sur les 1.000 installations qui ont reçu un avis défavorable suite au diagnostic réalisé par le cabinet Bédar ingénierie en 2006, 5% ont déjà été réhabilitées », précise-t-elle.

 

Critères de hiérarchisation ?

 

« J'aimerais bien connaître les critères de hiérarchisation », conteste Bernard Scolan. « Ils doivent être complètement déconnectés de la réalité car il y a pire sur le territoire de la commune. » Sans vouloir pointer qui que ce soit du doigt, il se rappelle parfaitement des mots de la technicienne du bureau d'études Bédar, en 2006 : « S'il n'y avait que des installations comme la vôtre, il n'y aurait guère de soucis... » « Peut-être n'était-ce que diplomatique mais nous n'avons jamais fait preuve de mauvaise foi », explique-t-il. Le jour de son passage, il dégage les alentours de la fosse septique, aux normes à la date de construction de la maison, en 1980. Il change aussi la pierre volcanique destinée à filtrer les eaux. Seules les eaux du lave-linge vont directement à la douve. Conclusion du diagnostic de l'existant: « Installation d'une fosse toutes eaux (3m³), suivie de tranchées d'épandage (60m). »

 

Nouvelle étude préalable

 

Cerise sur le gâteau, une nouvelle étude préalable à la régularisation de l'équipement est à réaliser (environ 350 EUR). Celle réalisée lors du diagnostic de 2006 n'est donc plus valable ? « Cette façon d'envoyer un courrier épars a l'effet inverse de celui escompté », estime Bernard Scolan, également conseiller bancaire et donc au fait des fameux éco-prêts à taux zéro. « Dans un hameau où il y a une quinzaine de maisons concernées sur 30, des propriétés rapprochées, nous pourrions avoir une démarche semi-collective, avoir la possibilité de mutualiser les frais. » Mais à Kerroniou, ils sont les seuls à avoir reçu ce courrier de fin novembre, pourtant ils n'habitent pas une maison isolée. « C'est fâcheux de ne pas partir sur la même ligne de départ.» Ne l'ayant pas reçu, les voisins se disent « non concernés pour l'instant ». « Faux », répond la technicienne du Spanc, « le sont toutes les installations classées non favorables », et ce depuis le courrier de février 2007.

 

Contact

 

Claire Jaffrès, Service public d'assainissement non collectif (Spanc), 11, rue de la Trinité, 22200 Guingamp, tél.02.96.13.59. 59, fax 02.96.13.59.60

 

Source http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/guingamp/ville/assainissement-150-foyers-au-pied-du-mur-31-01-2011-1191660.php

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 07:00

Une gestion semi-collective de la préservation de l’environnement

  

51600-suippes 

 Le SPAN n’existe pas encore ( le Service Public d'Assainissement National regroupant les assainissements collectifs et non collectifs ). La collectivité nationale s’est appropriée, à confisquer, les ressources en eau qui sont de luxuriantes ressources financières mais refuse les pollutions, gouffres financiers que chaque collectivité ou chaque citoyen doit supporter avec une anarchie telle que la notion même de république n’a plus de sens.

 

Actuellement, Suippes est un exemple à faire connaître et à suivre à condition que les Agences de l’Eau fassent le même effort financier. C’est possible, … il suffirait que l’industrie et l’agriculture payent leurs pollutions, voir ici :

 http://www.igepac.com/article-les-redevances-a-l-agence-de-l-eau-4-repartition-l-industrie-et-l-agriculture-sont-tres-peu-taxees-66290546.html-

 

La communauté de communes de la Région de Suippes, située dans le département de la Marne, regroupe 16 communes, 7700 habitants.

En 1995, elle a obtenu la compétence « eau et assainissement » des communes adhérentes.

 

Le SPANC, service public d'assainissement non collectif, est donc géré en régie par la Communauté de Communes. Il est composé d’un président, un vice-président, d’une secrétaire et de deux techniciens.

 

Dans le cadre d’un Contrat Rural en partenariat avec l’Agence de l’eau, il a été proposé à l’ensemble des propriétaires des habitations situées en zone d’assainissement non collectif de procéder à la réhabilitation de leur installation d’assainissement en adhérent à une convention d’entretien. Cela représente 658 habitations, la quasi-totalité des assainissements non collectifs (97,5 %). En conséquence, 99 % des assainissements sont conformes.

 

Parallèlement, pendant toute la durée du contrat, ce sont 72 installations d’assainissement non collectif pour des maisons neuves qui ont été réalisées ( à la charge du propriétaire ).

 

Le détail par commune du nombre d’habitations concernées par ces travaux effectués entre 2001 et 2005 est donné à titre indicatif dans le tableau ci-après :

 

spanc-51600-cc-suippes.PNG 

Un système de convention avec chaque propriétaire a permis à la Communauté de Communes de pouvoir intervenir en domaine privé pour réaliser ces travaux de réhabilitation. Après la réception des travaux de chaque installation, une « attestation de propriété de l’ouvrage d’assainissement » est remise à chaque propriétaire.

 

Le coût global de l’ensemble de ces travaux d’assainissement non collectif s’élève à 7 520 000 € HT ce qui représente un coût moyen de 10 300 € HT par habitation (ce prix inclus les frais de maîtrise d’œuvre). Les aides de l’Agence de l’eau ont couvert environ 90 % des frais de remise en bon état des assainissements individuels. Ce qui explique le nombre élevé d’adhérents à ce service.

 

Le contrat d’entretien

 

La Communauté de Communes propose d’entretenir les installations d’assainissement non collectif conformes à la réglementation en vigueur, moyennant une redevance appliquée au m3 d’eau consommé. Celle-ci est actuellement fixée à 1 € HT. Veolia est le délégataire eau et recouvre pour le compte de la Communauté de Communes cette redevance d’entretien.

 

Afin d’assurer le bon fonctionnement et la pérennité des installations d’assainissement non collectif, la Communauté de Communes propose d’assurer :

- la vidange de la fosse toutes eaux ( dispositif de prétraitement destiné à la collecte, la décantation, et la liquéfaction partielle de l'ensemble des eaux usées domestiques, à l'exception des eaux pluviales ) chaque fois que cela paraîtra nécessaire et au moins tous les 4 ans.

- la vidange des bacs dégraisseurs.

- le nettoyage ou renouvellement du pré-filtre.

- le curage des canalisations.

- la réparation et le renouvellement des postes de refoulement ( ouvrage constitué d'une bâche de réception des eaux et de pompes, mis en place sur un réseau d'assainissement, pour refouler l'eau dans une conduite mise en pression pendant la marche des pompes ) mis en place par la collectivité dans le cadre des travaux réalisés sous sa maîtrise d’ouvrage.

 

La fréquence de l’entretien est fixée à 3 ans, en parallèle du contrôle périodique de bon fonctionnement. La Communauté de Communes se réserve le droit de faire exécuter les opérations d’entretien en régie ou par délégation du service auprès d’un ou plusieurs prestataire(s) de son choix.

 

Actuellement, un marché triennal d’entretien est passé avec un prestataire de service. Les matières de vidanges collectées sont transportées à la station d’épuration de Châlons-en-Champagne en vue de leur traitement.

Un règlement de service permet de cadrer les responsabilités relevant de la Communauté de Communes de celles des propriétaires.

 

Source :

http://www.cc-regiondesuippes.fr/

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 00:15

" De vrais petits flics, ces élus " ces maires que la loi nomme responsables de la pollution des ménages AU MEME TITRE QUE LA POLLUTION AGRICOLE mais qu’ils ignorent allègrement « … la pollution agricole, … quelle pollution ? »

 

La Charente Libre a publié un article dans lequel il est intéressant de relever l’excès de zèle de l’autorité responsable du Spanc, le maire.

 

Une communauté a « prévu de majorer de 100 % le montant de la redevance de contrôle de bon fonctionnement si l'usager refuse de laisser l'accès à sa propriété, s'il n'y a pas d'installation d'assainissement ou si les travaux n'ont pas été réalisés dans les délais convenus. Par ailleurs, les usagers qui n'honoreront pas un rendez-vous calé devront payer 40 euros. Enfin, si dans un délai de six mois consécutif à la dernière visite de chantier sur une mise en conformité on constate une non-réalisation, la pénalité ira jusqu'à 155 euros. Le tout pourra être majoré de 25 % en cas de non-paiement. »

 

 

Les réactions des internautes sont pertinentes :

 

la fouine

 

« Des vrais petits flics ces élus »

 

Jeff

 

« Au-delà de l'aspect financier avec l'aspect " pompage de fric ", cela démontre une fois de plus le développement d'une administration pléthorique qui se rajoute à tous les niveaux - dits de compétence - qui représentent un coût insupportable pour les usagers et citoyens...

Je vous fais grâce de l'énumération, mais de la commune à l'Europe on dénombre HUIT échelons différents et TOUT CE QUI VA AVEC, notamment les doublons.

Chacun voulant conserver sa place au soleil et le pognon qui va avec, on est pas prêt de " sortir le cul de la palisse " comme disaient les anciens !!! »

 

marie

 

Une micro station d'épuration , privée, représente un investissement de 5000 à 10000 €, pour ceux qui ne peuvent être raccordés au réseau existant. Au lieu de payer des doublons, comme le dit Jeff, ne serait - il pas judicieux, puisqu'il y a urgence écologique, de financer des mesures d'accompagnement pour les ménages les plus modestes, afin que chacun se mette aux normes ? Le public concerné serait moins enclin à rechigner aux contrôles.*

 

REAC

 

« A force de vouloir faire payer les gens, en les menaçant ça va vous péter à la gueule après il ne faudra pas venir chialer !!.. »

 

Source : http://www.charentelibre.fr/2011/01/29/assainissement-gare-aux-lapins,1018678.php

 

* Sur ce thème, à paraître bientôt sur ce blog, une initiative intéressante : la collectivité prend en charge les fosses septiques, moyennant 1 € par mètre cube. Une vraie initiative républicaine : l’égalité de tous, pour un assainissement pour tous.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:26

 

22160-plusquellec.PNG

 

Plusquellec est une commune du département des Côtes-d'Armor de 500 habitants. Le conseil municipal vient de voter contre un rapport qui soulève les inquiétudes des citoyens concernant " la périodicité des contrôles, sur le coût de ces contrôles, sur la communication et l'information auprès des usagers ". Des élus qui font de tels constats méritent toute notre estime.

 

Ouest France, le 13 janvier 2011 :

  

" Un rapport annuel sur le prix et la qualité du SPANC ( service public d'assainissement non collectif ) doit être établi et présenté au comité du syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de l'Argoat, compétent en matière d'assainissement non collectif. Ce rapport a pour principal objectif de donner toute transparence au fonctionnement du service public par une information précise des usagers sur la qualité et la performance dudit service. Le rapport doit être transmis aux communes adhérentes afin que celles-ci puissent le présenter à leur conseil municipal.

 

Après avoir entendu le maire et pris connaissance du rapport, le conseil municipal après délibération procède à un vote à main levée sur l'adoption du rapport annuel 2009 présenté par le Spanc. Onze personnes, sur 13 votants, rejettent le rapport. Suite au résultat du vote, le conseil municipal de Plusquellec n'adopte pas le rapport annuel 2009, relatif aux prix et la qualité du service public d'assainissement non collectif. Ce rapport n'apparaît pas transparent contrairement à son objectif, les élus soulèvent différents problèmes et interrogations : sur la périodicité des contrôles, sur le coût de ces contrôles, sur la communication et l'information auprès des usagers... "

 

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Le-conseil-contre-le-rapport-d-assainissement-collectif-_22024-avd-20110113-59697014_actuLocale.Htm

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 10:59

Montsegur.PNG

   

 

Par Pierre Lascourrèges Sud Ouest -

 

 

Jacques Margalef dénonce le « hold-up » sur l'assainissement et saisit le tribunal administratif.. Le contrôle de l'assainissement non collectif à domicile ne doit pas être facturé au particulier.

     

Jacques Margalef a l'habitude de lire les factures d'eau entre les lignes. Le président de l'association France-Assainissement s'évertue à défendre les usagers sur des questions d'eau et d'assainissement et à dénoncer les abus sur la perception de ces sommes indues aux dépens des usagers.

 

Aujourd'hui, c'est la question de la vérification technique des installations d'assainissement non collectif (fosses septiques, épandage) au domicile des particuliers qui fait débat. Ces dispositions entrent dans le cadre de la mise en place du Service public de l'assainissement non collectif (Spanc).

 

« Les visites pour les contrôles à domicile seront obligatoires conformément aux prescriptions de la future loi sur l'eau de 2012. Par contre, la facturation de ce service aux propriétaires et locataires est entachée d'illégalité », affirme haut et fort Jacques Margalef, qui a décidé de porter l'affaire devant le tribunal administratif. Il fournit à l'appui la copie de l'article 2224-8 du Code général des collectivités territoriales qui stipule que les contrôles sont des dépenses obligatoires des communes. ( voir ci-dessous )

 

 

La règle commune

 

Saisi par un habitant du cours de Monségur qui se voit contraint de payer 6,50 € correspondant au coût du traitement non collectif des eaux usées, prélevé directement sur la facturation de l'eau potable, Jacques Margalef constate que, dans la plupart des cas, ce sont les syndicats intercommunaux qui dressent les factures à la place des communes. « Mais, c'est partout comme cela que ça se passe », se défend Jean-Marie Hatron, président du Sivom de Monségur, implicitement mis en cause sur ce cas d'exemple. « Non seulement, les communes ne récupèrent rien sur ces prélèvements. C'est le fermier qui encaisse et reverse aux communes. Nous calculons au plus juste pour couvrir nos frais de fonctionnement et nos investissements. Et puis, nos délibérations sont visées à la sous-préfecture. »

 

Ce à quoi, Jacques Margalef répond : « Le comptable des syndicats est aussi le trésorier des communes qui est censé connaître l'illégalité du prélèvement. Et les communes ne peuvent se servir de ce prétexte pour faire des prélèvements illégaux. Surtout, quand leurs coûts peuvent passer du simple au double d'une collectivité à l'autre. »

 

Gain de cause

 

Le président de France-Assainissement semble avoir suffisamment potassé le sujet chez lui, dans sa maison à Lamothe-Landerron, pour créer le trouble dans les esprits. Il n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai.

 

Il y a une vingtaine d'années déjà, il avait dénoncé une autre pratique, à Saint-Caprais-de-Bordeaux, où la commune répercutait sur les futurs propriétaires d'un lotissement, le coût de la taxe de raccordement à l'égout incombant au lotisseur. Jacques Margalef avait plaidé la cause et gagné devant le tribunal administratif.

 

______________________

 

 

Pour les immeubles non raccordés au réseau public de collecte, la commune assure le contrôle des installations d'assainissement non collectif. Cette mission consiste :

 

1° Dans le cas des installations neuves ou à réhabiliter, en un examen préalable de la conception joint, s'il y a lieu, à tout dépôt de demande de permis de construire ou d'aménager et en une vérification de l'exécution. A l'issue du contrôle, la commune établit un document qui évalue la conformité de l'installation au regard des prescriptions réglementaires ;

 

2° Dans le cas des autres installations, en une vérification du fonctionnement et de l'entretien.A l'issue du contrôle, la commune établit un document précisant les travaux à réaliser pour éliminer les dangers pour la santé des personnes et les risques avérés de pollution de l'environnement.

 

Les modalités d'exécution de la mission de contrôle, les critères d'évaluation de la conformité, les critères d'évaluation des dangers pour la santé et des risques de pollution de l'environnement, ainsi que le contenu du document remis au propriétaire à l'issue du contrôle sont définis par un arrêté des ministres chargés de l'intérieur, de la santé, de l'environnement et du logement.

 

Les communes déterminent la date à laquelle elles procèdent au contrôle des installations d'assainissement non collectif ; elles effectuent ce contrôle au plus tard le 31 décembre 2012, puis selon une périodicité qui ne peut pas excéder dix ans.

Elles peuvent assurer, avec l'accord écrit du propriétaire, l'entretien, les travaux de réalisation et les travaux de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif prescrits dans le document de contrôle. Elles peuvent en outre assurer le traitement des matières de vidanges issues des installations d'assainissement non collectif.

 

Elles peuvent fixer des prescriptions techniques, notamment pour l'étude des sols ou le choix de la filière, en vue de l'implantation ou de la réhabilitation d'un dispositif d'assainissement non collectif.

Les dispositifs de traitement destinés à être intégrés dans des installations d'assainissement non collectif recevant des eaux usées domestiques ou assimilées au sens de l'article L. 214-2 du code de l'environnement et n'entrant pas dans la catégorie des installations avec traitement par le sol font l'objet d'un agrément délivré par les ministres chargés de l'environnement et de la santé.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 00:33

 

Patrice Stévenin – La Nouvelle République – 03 décembre 2010

 

 

86460-availles-limouzine.PNG

 

Assainissement non collectif : bilan médiocre

 

Le bilan de l'étude du SPANC va contraindre les propriétaires à de coûteux aménagements, c'est ce qui ressort de cette réunion d'information.  - Photo NR  Imposés par la loi sur l'eau, modifiée le 30 décembre 2006, l'étude de zonage de l'assainissement et la création d'un service public d'assainissement non collectif (SPANC), ont été réalisés à Availles-Limouzine. Les deux fonctions essentielles du SPANC sont le contrôle de la mise en oeuvre des installations et de leur fonctionnement, opérations maintenant réalisées pour 207 des 228 habitations concernées de la commune.

 

44 % des installations en '' non acceptable ''

 

Quatre critères étaient évalués pour opérer une classification des installations : le descriptif de l'ouvrage, son fonctionnement, les risques sanitaires éventuels et l'impact environnemental.

  

Ainsi, 44 % des installations availlaises ont été classées en « non acceptable » et en « non acceptable point noir », en raison de surfaces trop restreintes, d'aménagements apportés (terrasses, plantations...) ou de problèmes de pente. De même, deux secteurs se sont révélés problématiques, celui de Lésigny et celui de Chassenay, à cause de terrains peu perméables ou au fait que par endroits eaux pluviales et eaux usées se mélangent.

 

Suite à cette étude, les propriétaires vont devoir aménager leurs installations, menus travaux pour certains, installations complètes pour d'autres, dans un délai de 4 ans pour se mettre aux normes. Ce qui a inquiété le plus les personnes concernées, c'est le coût des travaux qui pourront toutefois bénéficier de certaines aides. A compter du 1 er janvier, ce diagnostic sera obligatoire en cas de transaction immobilière.

 

_______________________

 

igepac : comment a-t-on prouver qu'un ANC est " non acceptable " ?

 

Les preuves scientifiques d'une pollution réelle, et non subjective, doit être apportée. ( Une eau limpide peut être mortelle !!! ... La pollution d'un assainissement est certaine, même pour une installation réglementaire. ... A méditer. )

 

Si vous avez un constat négatif d'ANC, merci de nous le faire parvenir pour information, à igepac@gmail.com.

 

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 17:18

epandage-n-b    Un cadeau empoisonné des parlementaires

 

Comment un maire agriculteur, peut-il se justifier auprès de ses administrés lorsqu'il impose un contrôle de pollution ?

 

igepac enquête, APPORTEZ VOTRE TEMOIGNAGE

 

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 15:08

Quelle est la réelle place des ANC dans la pollution de notre environnement ? Une question à approfondir pour ne pas se laisser taxer inutilement.

 

Les principales pollutions non industrielles

de l’environnement ( à la campagne )

 

 

 

Pollution des nappes phréatiques* 

Pollution directe des rivières*

Pollution des rivières par ruissellement*

L’Agriculture

Les animaux dans les prés

x

x

x

Les épandages de lisiers

x

x

Les traitements chimiques  pesticides

x

  

x

Les engrais chimiques

x

  

x

Les ménages

Le rejet direct en rivière

 

x

 

La fosse septique, rejet

des eaux dans le sol et épandage agricole

x

 

 

Le tout à l’égout (1)

x

x

 

Pesticides du jardinier

x

  

 

Les communes

(1) Assainissement collectif,  rejet des eaux en rivière et épandage agricole

x

x

 

Désherbage

x

 

x

Eaux pluviales

x

x

x

 

* Toutes ces pollutions sont interdépendantes. La pluie lave le sol  entrainant les polluants dans les nappes phréatiques et les rivières. Les eaux souterraines finissent par se retrouver plus ou moins rapidement dans les rivières, les sources formant les rivières. L’eau des rivières pollue les nappes par infiltration. Les mers et les océans sont les réceptacles en fin de parcours de toutes ces pollutions.

 

Quelle est la répartition financière de la prise en charge de l’ensemble de ces pollutions ?

 

logopdf igepac 

 

 

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